"Pour moi être volontaire c’est travailler dans des conditions idéales, car tes propres limites sont celles que tu t’imposes. " Volontariat Moyen Long Terme au Népal

Mais pour y faire quoi ? 

Le volontariat au Népal a une longue et riche histoire, axée sur le service communautaire, le travail social et les échanges culturels. Le volontariat au Népal a commencé à prendre de l'ampleur dans les années 1950 et 1960, avec l'arrivée de diverses agences et organisations d'aide internationale dans le pays. Beaucoup de ces organisations se sont concentrées sur le travail de développement, comme la construction d'écoles et d'hôpitaux, la fourniture de soins de santé et d'éducation, et le soutien à la croissance économique dans les zones rurales. Dans les années 1970 et 1980, des organisations de volontaires du monde entier ont commencé à envoyer des volontaires au Népal pour travailler sur divers projets. Nombre de ces volontaires ont travaillé sur des projets de développement communautaire, tels que la construction d'écoles et d'infrastructures, le soutien à l'agriculture locale et la fourniture de soins de santé et d'éducation aux communautés défavorisées.

Depuis lors, le volontariat au Népal n'a cessé de se développer, avec diverses possibilités de volontariat, notamment la conservation de l'environnement, l'aide en cas de catastrophe et les programmes d'échange culturel. Les volontaires peuvent participer à divers projets, qu'il s'agisse d'enseigner l'anglais à des enfants défavorisé.e.s, de travailler sur des projets de conservation dans des parcs nationaux ou d'apporter une assistance médicale dans des zones rurales. Le volontariat au Népal est souvent considéré comme un moyen d'avoir un impact positif sur la communauté, d'acquérir des compétences et une expérience précieuse et de découvrir la culture et les traditions népalaises. C'est aussi l'occasion pour les volontaires de rencontrer de nouvelles personnes, de se faire des ami.e.s et de mieux comprendre les défis et les opportunités du Népal.

Solidarités Jeunesses travaille justement depuis plusieurs années avec 3 associations locales, afin d’envoyer des volontaires résidant.e.s en France sur des projets au Népal. Alors pourquoi pas tenter l’aventure !

Quelles sont ces trois associations ? 

Friendship Foundation Nepal:

La FFN (Friendship Foundation Nepal) a été créée en 1991 pour faire connaître le Népal au monde entier par le biais de la coopération internationale et promouvoir son développement grâce au volontariat. L'accent mis par l'organisation sur la création d'une meilleure compréhension et d'une amitié entre les citoyens du monde par le biais du volontariat est précieux pour jeter des ponts entre les cultures et promouvoir la citoyenneté mondiale. FFN a accueilli à ce jour plus de 3 000 volontaires du monde entier pour des séjours allant de deux semaines à dix mois, en fonction du projet.

L'engagement de la FFN en faveur du volontariat au Népal est louable, car il peut contribuer au développement du pays et promouvoir un changement positif. En collaborant avec les organisations et les communautés locales, FFN peut identifier les besoins les plus urgents et travailler ensemble pour mettre en œuvre des solutions durables.

Volunteers Initiative Nepal :

VIN est une organisation non gouvernementale, apolitique, non religieuse et à but non lucratif qui a été fondée en 2005 par un groupe diversifié de travailleurs du développement, d'éducateur.rice.s, d'activistes sociaux et d'autres professionnel.le.s. 

La mission de VIN est d'autonomiser les communautés marginalisées, en mettant l'accent sur les femmes et les enfants, par le biais de programmes éducatifs améliorés et de formations communautaires afin de promouvoir l'égalité, le bien-être économique et les droits de l'homme fondamentaux.

Nepal Volunteers and Cultural Youth Exchange Program:

NVCYE Program est une organisation à but non lucratif enregistrée auprès du Conseil de la protection sociale du gouvernement népalais. Elle a été créée en 2004 dans le but de donner aux communautés locales les moyens de mettre en œuvre et d'organiser des projets de développement communautaire, d'éducation et de conservation. Depuis sa création, elle organise des programmes de volontariat au Népal pour le développement de la communauté et les échanges culturels. Le programme NVCYE est une organisation à but non lucratif qui ne bénéficie d'aucune aide gouvernementale ni du soutien de grandes entreprises. Il dépend donc de la générosité des bénévoles et des donateurs pour promouvoir son programme dans les différentes régions.

NVCYE vise à offrir des opportunités d'apprentissage interculturel et des programmes de volontariat significatifs au Népal pour les individus et les groupes intéressés. Par le biais de programmes communautaires et de séjours chez l'habitant, le programme NVCYE vise également à promouvoir le développement social et personnel, à fournir des expériences d'apprentissage interculturel aux jeunes, à contribuer au développement rural et à promouvoir la compréhension interculturelle, l'égalité, la tolérance et la paix dans le monde.

Quels types de missions de volontariat est-il possible de réaliser au Népal ?

Actuellement, ces partenaires proposent au total une centaine de mission de volontariat auxquels tu peux participer avec Solidarités Jeunesses. Les thématiques varient en fonction des partenaires et des emplacements, tu peux donc retrouver des missions sur :

• L’agriculture, avec par exemple un projet sur la permaculture,
• L’art, en partageant différents types d’art avec les communautés locales,
• L’éducation, avec par exemple la possibilité de donner des cours d’anglais,
• L’environnement, en participant à des recherches sur l’eau,
• La rénovation, en participation à la préservation de bâtiment,
• Les enfants, en aidant des centres pour enfants dans leurs missions quotidiennes. 

Il y a tellement de missions intéressantes, n’hésite pas à nous contacter pour qu’on trouve ensemble LA mission qui te correspond !

Qu’en pense les volontaires qui sont déjà parti.e.s ? 

Rozalia et Marika, 19 ans, sont parties en 2024 au Népal au sein de l’association VIN. Leur projet était de réaliser un article sur l’engagement des femmes népalaises dans le travail social et politique. Elles nous ont raconté : 

« Nous avons acquis beaucoup de connaissances très spécifiques sur les Népalais et leur culture grâce aux longs entretiens que nous avons réalisés et, de manière générale, en passant beaucoup de temps avec notre famille d'accueil et les volontaires locaux.

Nous pensons que parmi une quantité folle de moments incroyables, le plus réconfortant a été lorsque l'une des femmes que nous avons interrogées nous a invités à l'accompagner au temple de Pashupatinath lors d'une fête religieuse (le 16 juillet). Elle savait qu'en tant qu'Occidentaux blancs, nous ne serions pas autorisés à entrer dans le temple sans être couverts. Elle nous a donc proposé de nous emprunter des saris qui pourraient également couvrir nos visages et de rester avec nous pendant toute la cérémonie. Elle nous connaissait à peine, mais elle voulait tellement partager avec nous ce qui lui tient le plus à cœur. Elle nous a appris que la gentillesse et l'ouverture d'esprit sont des choix que chacun peut faire, quels que soient sa nationalité, sa race, sa religion, son âge, son sexe, etc.

Une autre chose étonnante a été l'aide apportée par les bénévoles locaux pour la traduction pendant les entretiens, ils sont très compétents et extrêmement utiles. Ce qui a bien fonctionné pour nous, ce sont nos relations de soutien au sein du WBC (Sanju et les volontaires locaux). »

Tu peux retrouver leur témoignage complet ici. 

Sarah a réalisé un volontariat de 5 mois à Lamjung, Sirubari au Népal où elle enseignait l’anglais dans des écoles. Elle nous raconte :

« Quand je suis partie 5 mois faire du volontariat, je ne savais pas encore que cela allait être le voyage de ma vie ! Pour moi être volontaire c’est travailler dans des conditions idéales, car tes propres limites sont celles que tu t’imposes. Cela a été énormément enrichissant sur le plan personnel. J’étais vraiment heureuse de tout ce qu’on a vécu et partagé avec les enfants. Décider de traverser le monde, c’est une immersion directe dans le quotidien de ces gens. Vous vous doutez bien qu’il est très différent du nôtre. En France, toutes les ressources sont à disposition. Au Népal, il n’y a pas de frigo ou de machine à laver, parfois il y avait des coupures d’électricité. Tout n’est pas illimité, tout n’est pas accessible. Il faut donc s’adapter et se rendre compte que le bonheur où la chance n’est pas matérielle. Le plus important est le partage et l’entraide. »

Tu peux retrouver son témoignage complet ici.