Fara, volontaire chantier international : « Ça m’a ouvert les yeux sur l’importance de prendre soin de la planète. »

Est-ce que tu peux te présenter rapidement ?
J’ai 28 ans, je vis à Bobigny. Je suis actuellement en DUT Carrières Sociales pour passer le concours d’assistante sociale. Avant, j’étais assistante administrative.

Comment as-tu connu Solidarités Jeunesses ?
En 2016, la responsable de la mobilité internationale (Madame Lima) de la Mission Locale du Blanc Mesnil m’a renseigné sur les opportunités pour partir à l’étranger. J’ai été alors redirigée vers Solidarités Jeunesses. Quelques années plus tard, j’ai fait la rencontre du coordinateur du secteur Volontariat Pour Tous de l’époque et j’ai eu une opportunité pour un chantier en Serbie.

Sur quel chantier es-tu partie ?
Je suis donc partie du 17 au 25 Juillet à Deliblato en Serbie pour faire un chantier en pleine nature dans une réserve naturelle. A la base, nous étions censés être une vingtaine mais nous nous sommes retrouvés à 5 à cause du COVID et de plein de désistements car le pays était considéré à risque.

Quelles étaient tes missions ?
Alors, on a peint et rénové des barques, on a coupé du bois et des branches invasives, on a nettoyé une partie du village ainsi qu’autour lac pour protéger les poissons en voie d’extinction. J’ai pas eu le temps de m’ennuyer. Puis en parallèle, nous avons visité et appris l’histoire de la Serbie avec Alexander et sa famille (le responsable de la mission), on a été dans le désert de la Deliblatska peščara.

Qu’est ce que tu retiens de ton expérience?
Alors au début j’étais saoulée de ramasser les déchets de tout le monde, surtout qu’on passait, puis une heure après c’était de nouveau pollué. Ça m’a permis de prendre conscience de l’importance de faire attention à la pollution. Ça m’a ouvert les yeux sur l’importance de prendre soin de la planète. Maintenant chez moi je rouspète, j’ai changé mon mode de vie, je fais attention, je saoule tout le monde avec le tri.

Quel est ton meilleur souvenir ?
Il y a beaucoup de meilleurs souvenirs. Mais l’un des meilleurs c’est le fou-rire qu’on a eu avec les deux serbes du chantier en faisant un jeu, ça a duré vraiment longtemps.

Quel était ton état d’esprit avant le départ ?
J’avais un peu d’appréhension, peur de ne pas me faire comprendre, peur de la réaction des gens.
Il y avait aussi la question que dans les pays de l’Est, il n’y a pas beaucoup de personnes noires et j’appréhendais un peu suite à ce qu’on avait dit pendant le week-end de préparation. Sinon, j’avais hâte.

Et au retour ?
J’étais déboussolée. Une semaine ce n’était pas suffisant, j’ai chialé comme une gosse le jour de mon départ, plein de souvenirs dans la tête. J’avais la possibilité de rester une semaine de plus, mais j’ai pas pu, j’avais des choses de prévu.

3 mots qui résument ton expérience ?
Amitié, apprentissage et rire
 

Fara volontaire en Serbie 

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