C'est un chantier au Japon que j'ai fait suite à un service civique de 8 mois. Cela clôturait mon voyage et mes expériences dans le pays avant de rentrer en France et je suis ravie d'avoir fini en beauté ce voyage. Ces 10 jours en chantier font partie des moments forts de mon voyage. L'équipe qui nous a accueilli a été très bienveillante. Ce chantier a été un bon moyen de découvrir la campagne japonaise, où il est plus difficile normalement en tant que touriste d'y accéder. Nous étions sortis des circuits de voyage.
Je parle d'une mission à thématique sociale car tous les différents travaux effectués s'articulaient autour des besoins de la communauté. Nous vivions dans une ville de 3.000 habitants et allions aider aux travaux collectifs, comme ramasser les cultures de riz puis les mettre à sécher, grimper en montagne pour nettoyer les rivières pour la pousse des plants de wasabi, tenir un stand au "matsuri" (festival) de la ville, rendre visite à l'école primaire, rendre visite aux personnes âgées, passer du temps avec les jeunes en décrochage social. Tous les jours j’avais de nouvelles missions donc on ne s'ennuyait jamais. Il y avait toujours de nouvelles choses à découvrir. Après les travaux physiques, on nous emmenait à chaque fois dans les bains publics très typiques pour se détendre. On prenait très bien soin de nous. On rentrait préparer le repas pour toute l'équipe avant de faire de grand tournoi de ping-pong.
Nous étions un groupe de 12 volontaires, avec pour moitié des japonais et pour le reste des volontaires venant du Chili, des Etats-Unis, de République Tchèque, du Vietnam, de France. C'était donc un très bon groupe hétérogène pour découvrir différentes nationalités et personnalités mais aussi pour pouvoir découvrir la culture japonaise. Le point négatif fût finalement que le séjour était trop court, avec 10 jours de volontariat on ne voit pas le temps passer ! Je suis restée en contact avec ces personnes. Après le chantier, je suis partie en auto stop avec une autre volontaire puis nous nous sommes retrouvés avec d'autres volontaires sur Osaka pour continuer un peu le voyage, avant que je parte prendre l'avion en leur disant au revoir à la gare. Cela crée donc des liens géniaux et permet de continuer le voyage même après le chantier.
Je suis toujours très heureuse des expériences que j'ai pu faire via l'association Solidarités Jeunesses et j'ai hâte de pouvoir repartir à nouveau. L'association d'accueil japonaise est à féliciter. Durant le chantier on leur a même dit que l'on pouvait travailler plus, car on nous offrait plus que ce que l'on apportait à la mission.
Céline, 24 ans, volontaire sur un chantier international au Japon