Philippine, volontaire chantier international : « Faire face à des situations improbables en gardant la joie de vivre »

Je suis partie faire le workcamp « for climate » au Portugal à l'été 2021 car je voulais me rendre utile et surtout agir face au réchauffement climatique. J'avais déjà fait un workcamp l'année précédente et j'avais adoré l'expérience donc je voulais la réitérer. Mais cette fois je voulais faire l'expérience de partir seul, (j'étais parti avec 3 autres amis la première fois) pour découvrir au maximum les autres cultures et développer mon indépendance.

Le périple fut long et intense : 23h de bus pour faire Paris-Evora mais il me tenait à cœur de choisir le transport le moins polluant possible. Le trajet s'est très bien passé, je n'ai (presque) pas vu le temps passer !

Arrivée au camping où se déroule le workcamp, je découvre un groupe de 15 personnes regroupant pas moins de 5 nationalités (Espagne, Italie, Portugal, France, République Tchèque). Ces rencontres sont très enrichissantes, elles permettent d'améliorer ses capacités en langue (j'ai pu parler anglais et espagnol) et d'en apprendre plus sur la culture des autres pays (on a par exemple fait une « cultural night » où chacun était supposé présenter son pays. Avec l'autre française, nous avons organisé un time's up sur le thème de la France, ils ont adoré!).

Le travail consistait à récolter des racines pour les replanter dans une "plant nursery" et à retirer les « invasive species » mais aussi à ramasser les déchets. Les activités sont variées et concernent le réchauffement climatique : débat sur le climate change, réalisation d'affiches sur le sujet, sculpture faite en déchets....

Mais le travail s'est vite arrêté puisque quelques personnes sur le camping ont eu le covid. Nous nous sommes alors retrouvés en quarantaine. Cela aurait pu être déprimant mais nous avons gardé la joie de vivre en organisant un certain nombre de jeux et autres activités sur le camping. Écouter de la musique joyeuse permet par exemple de relativiser!

Testée positive avec une autre personne, j'ai dû m'isoler dans un autre lieu. Là encore, même si l'acceptation de devoir être isolées et de ne plus pouvoir faire toutes les activités prévues était difficile, nous avons gardé le moral! D'autres positifs nous ont rejoins, nous avons dû trouver de nouvelles occupations et cela nous a tous rapprochés.

Finalement, même si ce workcamp fut très différent du précédent, je l'ai tout autant adoré! J'ai rencontré des personnes incroyables et je me suis rendue compte que je pouvais faire face à des situations improbables en gardant la joie de vivre. Certes, j'aurais préféré que le covid ne soit pas passé par là mais finalement j'en retiens de très bons souvenirs !

 

Philippine, volontaire en chantier international au Portugal 

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