Solidarités Jeunesses a plus de 100 partenaires partout dans le monde. Ce sont les associations partenaires qui organisent les projets de volontariats dans leurs pays respectifs. Ces projets répondent aux besoins des communautés locales, et sont mis en place par les associations locales et les habitant·e·s

Solidarités Jeunesses et ses partenaires partagent la même vision et les mêmes valeurs. Elles sont le socle commun des projets de volontariat : la construction de la paix, l’éducation populaire, l’égalité, la solidarité, la réciprocité, l’inclusion sociale, le volontariat, l’intergénérationalité, l’échange, la vie collective, le travail en équipe, l'engagement et la transformation sociale positive.

Nous cherchons toujours à développer des partenariats avec d’autres associations de volontariat qui travaillent dans le même domaine et qui partagent les mêmes valeurs.

La réciprocité des échanges est une valeur fondamentale pour Solidarités Jeunesses.
Nous accueillons chaque année en France plus de 900 volontaires, au sein de nos huit délégations régionales.

  • Go TEENs  

    Projet en cours

    Le projet « Go TEENs » (Go with Teenagers' Engagement and Empowerment through Networking) est né du constat que même si beaucoup d'adolescent·e·s manifestent chaque année leur intérêt pour participer à des chantiers internationaux à l'étranger, les possibilités ne sont malheureusement pas suffisantes pour satisfaire la demande.
    Suite à un sondage réalisé au sein de nos réseaux internationaux, nos organisations partenaires nous ont confiés leurs réticences à organiser des projets destinés aux adolescents car elles sont parfois décourager par les spécificités requises en termes de législation et d'encadrement.

    L'objectif principal de ce projet soutenu par le programme Erasmus+ et qui se déroulera sur 2 ans, est donc de renforcer les capacités des organisations de volontariat à organiser des chantiers pour adolescents.

    7 partenaires internationaux, en plus de Solidarités Jeunesses sont impliqués dans le projet : InformaGiovani (Italie), ESTYES (Estonie), ELIX (Grèce), De Amicitia (Espagne), Chantiers Jeunesse (Canada), NICE (Japon), FSL (Inde).

    4 rencontres sont prévues : un séminaire sur la pédagogie de projets internationaux pour adolescents en janvier 2020, une formation sur l'organisation et l'animation de ces chantiers en avril 2020, l'organisation d'au moins un projet dans chaque association partenaire pendant l'été et une évaluation finale en janvier 2021 qui donnera naissance à un toolkit à destination de toutes les organisations faisant partie de nos réseaux internationaux.

  • Be the Change  

    Projet en cours

    Be the Change est un projet européen transdisciplinaire financé par Erasmus+ et rassemblant 10 partenaires issus des secteurs de l’éducation formelle, non-formelle, artistique et numérique: Agareso (Espagne), B-Link (Italie), Concordia UK (Royaume-Uni), Coventry University (Royaume-Uni), Egyesek (Hongrie), Elix (Grèce), Pimenko (France), Inex-SDA (République Tchèque), Proyecto Kieu (Espagne), Solidarités Jeunesses (France).

    Lancé en 2019, il a pour objectif principal de renforcer la culture de la paix en travaillant sur la gestion de conflits à travers l’utilisation de méthodes participatives et d’approches variées, telles que la vidéo participative et le théâtre de l’opprimé. Les formateurs, issus de différents secteurs, construisent un parcours de formation en vue de renforcer la pratique, les compétences sociales et la posture de travailleurs de jeunesse face à des conflits. L'idée est de travailler la transformation de ces conflits en opportunités d’apprentissage.

    Le résultat attendu du projet est la création d’un cours en ligne combinant les différentes approches et construits à la fois par les apprenants et par les facilitateurs, dans une démarche participative.

  • INVOLVE  

    Projet en cours

    Le projet « INtegration of migrants as VOLunteers for the safeguarding of Vulnerable Environments » – Intégration des migrants en tant que volontaires pour la sauvegarde des environnements vulnérables). Ce projet est cofinancé par la Direction générale des migrations et des affaires intérieures de la Commission européenne par l’intermédiaire du Fonds pour l’asile, la migration et l’intégration (AMIF).

    Le projet a débuté en janvier 2019 et vise à renforcer l’inclusion des ressortissants de pays tiers en les associant à des activités volontaires, telles que des activités visant à restaurer et valoriser le patrimoine environnemental et culturel. L’objectif est de rassembler les ressortissants des pays tiers et les citoyens des pays d’accueil européens autour de ces activités et de construire des communautés plus sûres et davantage inclusives.

    Le projet s’appuie sur un modèle d’inclusion sociale adapté aux petites, moyennes et grandes villes. Dans ce contexte, les institutions locales jouent un rôle important aux côtés de la société civile, des communautés de citoyens du pays d’accueil et des ressortissants des pays tiers. Ces groupes travaillent ensemble pour contribuer à l’amélioration du territoire.

    Le modèle sera testé dans sept territoires pilotes : Rovigo, Paestum et Scicli en Italie ; Veynes et la Communauté de communes du Pays de Saint-Aulaye en France ; et les districts de Pankow et Neukölln à Berlin, en Allemagne. Il s’agit de petites, moyennes et grandes villes où de nombreux migrants résidant depuis un certain temps déjà, mais ne sont pas encore pleinement intégrés dans le tissu social de leur communauté d’accueil.

    Pour atteindre ses objectifs globaux, le projet s’articule autour de 3 axes principaux :

    • Sensibilisation de la communauté d’accueil par le biais de Pôles communautaires locaux. Il s’agit de lieux de rencontre permettant de partager des expériences sociales et personnelles, d’identifier les problèmes critiques et de définir des actions communes avec les ressortissants de pays tiers pour réhabiliter et améliorer le territoire.
    • Renforcement des capacités des autorités locales. Sur les territoires pilotes, les capacités des administrations locales seront renforcées dans les domaines de la planification à long terme, en créant des moyens d’inclusion pour les étrangers et en développant un sentiment d’appartenance communautaire.
    • Implication des immigrants. La participation active des ressortissants de pays tiers et des citoyens des communautés d’accueil à des activités de volontariat inclusives favorisera un plus grand sentiment d’appartenance et de citoyenneté pour tous. Tous les participants contribueront simultanément à la réhabilitation du territoire, renforçant ainsi la cohésion et la culture locale.

     

    Le projet INVOLVE durera 30 mois et impliquera:

    • 4 partenaires de 3 pays européens : Legambiente (coordinateur) d’Italie, Solidarités Jeunesses et le CCIVS (Comité de coordination du service volontaire international) de France, et ICJA (Échange de volontaires dans le monde entier) d’Allemagne.
    • 7 Pôles communautaires locaux
    • 700 citoyens, y compris des Européens et des ressortissants de pays tiers, qui participeront à des activités de volontariat autour de l’environnement
    • 35 autorités locales impliquées dans la formation sur les politiques et pratiques d’inclusion, le réseautage communautaire et la gestion des conflits
    • 14 activités de réhabilitation du territoire
    • 7 chantiers internationaux de volontaires
    • 10 000 personnes touchées par le projet

    SAVOIR PLUS D’INVOLVE

  • MEDIAFRICA  

    Projet FINI

    MediAfrica - When volunteering meets media - est un projet international coordonné par Solidarités Jeunesses, qui a fédéré durant un an et demi des associations européennes et africaines de volontariat international.

    Au cours de ce projet a été créé un web-documentaire participatif, Round trip volunteering, avec pour ambition de déconstruire les stéréotypes que l’on peut avoir sur le volontariat, sur le volontariat en Afrique, ou sur l’Afrique elle-même.

    Ce projet s’est développé au cours de quatre temps (Formations / Séminaire / Fabrication) :

    Juin 2017 - France
    Initiation à différents médiums (photo, vidéo, son)
    et animation d’ateliers d’éducation aux médias.

    Août 2017 - Tanzanie
    Questionnement autour des représentations que l’on peut avoir sur le volontariat en Afrique afin de déconstruire les stéréotypes identifiés.

    Novembre 2017 - Ouganda
    Initiation des participants africains à la communication(stratégie).
    Accompagnement des projets.

    Janvier / Mai 2018 - Paris
    Sélection des projets
    Mise en récit et construction du web-documentaire.
    Mise en ligne et lancement d’une campagne internationale de promotion
    du volontariat en Afrique.

    VIVRE UNE EXPÉRIENCE VIRTUELLE DE VOLONTARIAT EN AFRIQUE > Découvrez le projet en ligne !
  • Changing Perspectives  

    PROJET FINI

    L’impact du volontariat international : mesurer l’immensurable ?

    Le projet Changing Perspectives est né du besoin de différentes organisations partenaires de Solidarités Jeunesses de soutenir et renforcer la reconnaissance, la visibilité et une meilleure compréhension de l’impact du volontariat international, et en particulier du chantier international.

    Un chantier international, c’est l’opportunité de vivre des expériences interculturelles et internationales, et également une action concrète de développement local (amélioration de l’héritage local, préservation de l’environnement, animation culturelle…). C’est un processus pédagogique et participatif, ainsi qu'un processus d’apprentissage basé sur des moments informels de rencontre entre la population locale, les volontaires et les représentants locaux élus. Et s’il est évident pour les organisateurs de chantiers internationaux et les associations partenaires que ces projets promeuvent la citoyenneté et le respect mutuel, favorisent l’ouverture interculturelle, qu'ils ont un impact positif sur la résolution de conflits et permettent un changement positif chez les volontaires et dans les communautés : quelles traces ou preuves concrètes avons-nous pour mesurer les effets et l'impact des chantiers ?

    Le projet a débuté au Mexique en 2011 dans une première phase ayant pour objectif de créer des outils pour mesurer l’impact des activités de volontariat, en particulier pour les jeunes avec moins d’opportunités. Centré sur la création de l’outil, le projet a ensuite évolué dans sa deuxième phase vers un projet de recherche, cette fois pour tous publics. Des activités de formation ont été mises en place pour utiliser les outils. Une collecte de données réalisée avec le soutien d’universitaires a permis d’établir des résultats présentés à Paris.

    Mais pourquoi vouloir mesurer l’impact des chantiers ? Comment et pourquoi mesurer la solidarité humaine et l’altruisme ? Déjà, l’impact, c’est quoi : c’est un changement ou un effet qui se produit sur des individus (ici les volontaires), des collectifs ou des environnements sur le court, moyen et long terme. Il se produit par l’interaction entre les individus, les communautés et les environnements dans le contexte d’activités de volontariat international. Pouvoir mesurer l’impact dans son ensemble – et non pas juste l’impact d’expériences individuelles – permet d’être capable de faire des recommandations concrètes auprès des politiques, de demander des subsides et de valoriser les actions des organisations.

    Les résultats

    L’étude auprès des volontaires a consisté en un questionnaire pré et post projet. 900 volontaires couvrant 362 chantiers de 52 pays y ont répondu. Le questionnaire abordait différentes dimensions (développement personnel, interpersonnel, social) et différentes catégories (compétences, attitudes, perspectives­ et opportunités). C’est la comparaison entre les réponses aux deux questionnaires (pré et post) qui permet de voir concrètement l’impact du chantier sur les volontaires :

    En termes d’autonomie (+6,3 % « je sens que je peux voyager seul »), de communication: (+5,2 % « je dis aux autres ce dont j’ai besoin ou ce que je ressens »), de gestion de conflits (-4,1 % « j’essaie d’éviter les situations qui pourraient mener à un désaccord ou je reste silencieux »), d’intégration sociale (+3 % « quand j’ai un problème important, je connais des personnes en qui je peux avoir confiance et qui vont m’aider honnêtement »), ou encore de participation active (35 % de oui avant et 61 % après en réponse à : « ces deux derniers mois, avez-vous passé du temps à organiser un événement public, communautaire ou social ? »).

    Au niveau des communautés locales, 53 entretiens ont été réalisés et ont permis de révéler que le chantier est vraiment un outil de paix, qui impacte positivement les compétences culturelles et interculturelles, la participation active au sein de la communauté et la gestion de conflits.

Accueillir un chantier

Les chantiers internationaux rassemblent 10 à 15 personnes de nationalités différentes pour une durée de 2 à 3 semaines. C’est une action privilégiant l’échange, la rencontre et la réalisation d’un travail concret et utile dans des projets locaux. Le chantier est le fruit d'un partenariat entre nos équipes, les collectivités et associations locales. Dans cette dynamique, la population et les volontaires sont associé·e·s afin que chacun·e s’approprie la réalisation du chantier. Les volontaires s’engagent à participer à un projet d’intérêt collectif et interviennent en complémentarité avec les habitant·e·s, voire avec des artisans locaux qui peuvent y être associés. Les participant·e·s sont des jeunes qui choisissent pendant leurs vacances de s’investir sur un territoire, ils/elles ne sont pas rémunéré·e·s.

Les régions, les départements et l’État soutiennent nos chantiers. Une telle action peut s'inscrire dans le volet jeunesse, action sociale, culture et patrimoine ou encore dans les projets d'investissement des communes.

Outre la restauration du petit patrimoine bâti, les chantiers peuvent porter sur l'entretien du patrimoine naturel, l'aménagement d'espaces communaux ou bien la participation à l'organisation d’une manifestation locale. Un chantier international constitue un temps fort d'animation locale et une dynamique atypique et naturelle autour de la rencontre interculturelle et des multiples interactions possibles entre les volontaires internationaux.ales, les habitant·e·s et les associations de la commune d'accueil. Le chantier est un exemple concret, d’engagement citoyen et de mobilité, ouvert à toute personne qui souhaite prendre part au projet à son niveau, au sein d'un groupe constitué de personnes d'horizons culturels et sociaux différents.

C'est une action collective qui fédère les compétences et envies de chacun.e pour apporter une dynamique internationale au sein d'un village.

C'est une action volontaire qui permet à des personnes issues de différentes cultures et de différents milieux sociaux de se retrouver pendant trois semaines autour du même idéal de paix et de partage.

C'est une action conjointement organisée par nos délégations locales avec les collectivités pour le développement rural et semi-urbain, et l'animation locale.

C'est un moment pour voyager tout en restant chez soi et créer des liens durables.

Si vous souhaitez accueillir un chantier international dans votre commune ou votre association, vous pouvez contacter directement la délégation régionale la plus proche de chez vous.

Le volontariat peut être défini comme un engagement entre un.e volontaire et une structure d'accueil. C'est un acte d'échange et d'apprentissage interculturel. Un acte personnel émanant de la propre volonté du/de la volontaire. Il se distingue du bénévolat par son caractère formel et par son temps déterminé.